jeudi, 09 juillet 2015 11:34

Etude comparative du temps de trajet vélo & voiture en ville

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Le saviez-vous ? En ville, une voiture roule en moyenne à 14 km/h, alors qu'à vélo la moyenne se situe à 15 km/h !

 

L'évolution des trafics de voyageurs et de marchandises est marquée par une prépondérance de la route sur les autres modes. Il est nécessaire de favoriser la modification de la répartition modale des trafics au profit de modes moins polluants.

Cela concerne en particulier :

  • les « modes actifs », vélo et marche à pied, pour la mobilité courte distance ; jusqu’à 5 kilomètres, le vélo est plus rapide et supprime les problèmes de stationnement. En outre, 50 % des trajets en ville font moins de 3 km. Un cycliste roule en moyenne à 15 km/h en ville, contre 14 km/h pour une voiture ;
  • les transports publics, urbains ;
  • l’autopartage, le transport à la demande, le covoiturage ou tout autre service de mobilité innovant ;
  • les transports ferroviaires, fluviaux et maritimes, combinés ou non pour les transports de marchandises.

 Les modes actifs

Les modes actifs sont la façon la plus naturelle de se déplacer car ils utilisent nos propres ressources et notre énergie pour le faire. La marche à pied et le vélo permettent de se maintenir en bonne santé et préservent l’environnement. Ils sont plus rapides sur de courtes distances.

La marche à pied

C’est le mode de transport universel. Il ne nécessite pas de place de parking. Il est gratuit, bon pour le moral, le cœur, les jambes, les artères…. La marche est performante là où une voiture ne l’est pas (temps de démarrage, de stationnement). Les centres-ville sont de plus en plus nombreux à comporter des zones piétonnières et des « zone de rencontre » où la vitesse des véhicules est limitée à 20 km/h et la priorité donnée aux piétons : ils peuvent y circuler aussi bien sur les trottoirs que sur la chaussée.

Le vélo

Rapide, pas cher, non-polluant et bon pour la santé, le vélo a beaucoup de qualités. Sur des distances inférieures à 6 km, il est très performant en ville et s’y développe de façon spectaculaire. Comme la marche à pied, il maintient en forme, et permet une moindre exposition à la pollution que dans un espace confiné comme l’habitacle de la voiture. Économique à l’achat, il l’est aussi à l’usage. Il ne prend pas beaucoup de place et demande des investissements publics ou collectifs modestes : pistes cyclables, locaux à vélo dans les immeubles, parkings à vélo.

Dans toutes les grandes villes, on trouve des stations de libre-service de vélos, souvent en liaison avec les réseaux de transports en commun ou les parkings. L’aménagement ou la création en site propre de voiries urbaines pour le vélo se généralise, ainsi que l’aménagement de zones dédiées au stationnement des vélos en ville et de parkings à vélo sécurisés près des gares.

Lu 3265 fois Dernière modification le jeudi, 09 juillet 2015 11:46