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Ce dimanche 30 août aura lieu la traditionnelle fête du vélo Circuit de l'Unterland à Kilstett. Ce grand rendez-vous de la fin de l’été rassemblera plus de 900 participants.

Toutes les informations dans le Calendrier Alsace-Vélo.fr 

Le dimanche 23 août, l'UC Lutterbach avait donné rendez-vous le 23 août  aux coureurs FSGT à Didenheim. 

Niveau 2 : perfectionnement des bases du Freeride, début des tricks et des enchainements. du 24 au 28 août

Possibilité de venir à la journée ou à la semaine. Si vous ne venez que quelques jours, une inscription sur le début de semaine est conseillée afin qu’il n’y ait pas un écart trop important avec le reste du groupe.

Tarifs : 30€ la journée, 130€ la semaine complète. 20€ la journée et 90€ la semaine pour les détenteurs du Pass Saison.

Stage BMX encadré par Thierry Fouilleul (ancien élite, BF3 et BE en cours de validation).
Horaires : 9h30 - 12h00 et 13h00 - 16h30 (susceptibles d’être modifiés ou annulés selon la météo)
Montant du stage : pilotes de Cernay 20 € la journée / 35 € les 2 journées pilotes extérieurs 25 € la journée / 45 € les 2 journées.
Les repas et goûters seront tirés du sac.
Attention : places limitées.
Inscription effective à réception du règlement.
Attendre confirmation avant l'envoi du chèque.
Fiche d'inscription à retourner avec le règlement en espèces ou par chèque à l'ordre du BMX Cernay.
Renseignements : Karine DEKREON au 1 rue des Piverts 68540 Feldkirch  Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Stage BMX encadré par Thierry Fouilleul
Pilotes concernés : Pilotes licenciés 8 ans et + – Pas de niveau spécifique mais les pilotes les plus jeunes doivent très bien maitriser les bases du bmx, être autonome (gérer l’alimentation) et en mesure d’assurer 1 journée d’entrainement.
Dates : 27 et 28 aout – 9h / 17h – Repas tiré du sac
Coût : 25 € / jours – 40€ les 2 jours par chèque à l’ordre du VCUS.
Les places sont limitées, les inscriptions seront considérées comme validées après paiement.
Responsable du stage : Fabrice Braun
Inscription et renseignement par mail à l’adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Paiement à envoyer à : Fabrice Braun - 5 Les Taillis - 67700 ECKARTSWILLER

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avec une place de leader confortée la veille à La Planche des Belles Filles, l’Italienne Elisa Longo Borghini et sa formation Wiggle Honda ont maîtrisé l’ultime étape de la Route de France féminine ce samedi à Guebwiller, où sa coéquipière Giorgia Bronzini a gagné.

Le col du Bannstein entre Soultzmatt et Guebwiller n’aura servi qu’à un écrémage partiel lors de l’ultime étape de la Route de France féminine ce samedi. Les protagonistes du classement général ne se sont pas quittées, elles sont même arrivées groupées pour une arrivée au sprint au sein d’une peloton de 45 dames. Et la formation Wiggle-Honda a tout raflé, le général final avec l’Italienne Elisa Longo Borghini et le bouquet du jour avec sa compatriote Giorgia Bronzini. Le première Tricolore est Aurore Verhoeven (Lointek), 7e à Guebwiller, alors qu’Amélie Rivat (Poitou-Charentes Futuroscope 86) n’a pu faire mieux que 17e au général à cause d’une chute samedi vers La Planche des Belles Filles qui l’a éloignée de la 5e place.
Et même si Audrey Cordon, autre coéquipière de l’équipe britannique, n’était pas au mieux, la vice-championne de France a réussi à se glisser dans une échappée de sept filles formée dans l’avant-dernier des quatre tours via Issenheim. Le succès final ne pouvait pas échapper à la Transalpine omniprésente en tête de peloton – « Pas de stress », a-t-elle confirmé -, avec des écarts par rapport aux deux échappées de ce samedi qui ont plafonné à 1’10’’. En l’occurrence pour la Canadienne Annie Ewart (Optum) et la Russe Olga Dobrynina (Bizkaia) sorties en éclaireuses dans la deuxième boucle.

 « J’étais venue pour m’entraîner »

C’est en toute sérénité qu’Elisa Longo Borghini a savouré son succès, au point d’apprécier les paysages de la route des vins. A 23 ans, la brune au français presque parfait roule ainsi sur les traces de son grand-frère, Paolo, professionnel durant onze saisons et encore l’an passé chez Cannondale. « Je voulais aussi prouver que je savais faire du vélo, souligne celle qui en a débuté la pratique à l’âge de 9 ans. Je roule souvent avec lui et il me donne des conseils sur le placement en peloton, sur l’interprétation de la course et sur la façon de s’entraîner, des détails qui font la différence ». Le talent de l’Italienne aussi, car la Route de France féminine n’était pas un objectif, contrairement aux prochaines échéances en Coupe du monde, la semaine prochaine en Suède (le 21 avec un contre-la-montre par équipe et le 23 avec une épreuve en ligne) et le 29 août à Plouay (Morbihan). « Cette course n’était pas un objectif numéro un, j’étais venue pour m’entraîner car j’avais eu un problème de vertèbre après le Giro (8e), précise l’intéressée. Je l’ai prise comme un entraînement pour retrouver de la force. Et je suis un petit peu surprise, je ne m’attendais pas à cette forme ». Outre le général, Elisa Longo Borghini a gagné deux étapes, la première mercredi à Avallon (Yonne) et la seconde vendredi à La Planche des Belles Filles (Haute-Saône). Son secret ? « J’étais tous les jours un petit peu mieux ».
Cette fraîcheur, elle compte l’emmener jusqu’au championnat du monde le 26 septembre à Richmond (Etats-Unis). La formation italienne dispose de deux atouts avec Giorgia Bronzini, qui a elle aussi assuré son deuxième succès de la semaine ce samedi à Guebwiller après avoir gagné mardi à Bourges (Cher). « Il y a eu une attaque très forte de la Polonaise Bujak dans le final, l’équipe a très bien fait le job et moi j’ai fait un dernier effort pour la reprendre, décrit-elle. Et là, j’étais okay pour continuer le sprint. C’est une victoire d’équipe ». Un collectif Wiggle Honda qu’Elisa Longo Borghini a aussi salué avec une part revenant donc à la championne France du contre-la-montre Audrey Cordon.

L'Alsace - Gilles Legeard

Résultats
Route de France féminine
6e et dernière étape (Soultzmatt – Guebwwiller) : 1. Bronzini (Ita/WHT 3h04’52’’ ; 2. Rowney (Aus/AUS) ; 3. Pieters (PB/TLP) ; 4 . Kirchmann (Can/OPW) ; 5. Hannes (Bel/VLL) ; 6 . Kitchen (Aus/HPU) ; 7. Verhoeven (Fra/LTK) ; 8. Bujak (Pol/BTC) ; 9. Fournier (Fra/FUT) ; 10. Johnsen (Nor/HPU) ; 11 . Neben (USA/BPK) ; 12. Daams (Bel/LBL) ; 13. Sicot (Fra/FRA) ; 14. Tuslaite (Ltu/ISG) ; 15. Taylor (Aus/LBL) ; 19 . Lichtenberg (All/ TLP) ; 27. Longo Borghini (Ita/WHT) toutes m.t.
Général final : 1. Longo Borghini (Ita/WTH) les 650,3 km en 17h16’47’’ ; 2. Neben (USA/BPK) à 1’10 ; 3. Lichtenberg (All/TLP) 1’18 ; 4. Taylor (Aus/LBL) 2’18 ; 5. Riabchenko (Ukr/ISG) 2’21 ; 6. Batagelj (Slo/BTC) 2’31 ; 7. Crooks (Aus/Aus) 2’56 ; 8. Bujak (Pol/BTC) 3’23 ; 9. Walle (USA/OPW) 3’38 ; 10. Daams (Bel/LBL) 4’11 ; 17. Rivat (Fra/Fut) 6’17 ; 18. Biannic (Fra/FUT) 6’29 ; 25. Bravard (Fra/FUT) 8’06 ; 28. Leleu (Fra/Fra) 9’42 ; 30. Sicot (Fra/Fra) 10’11

Les vététistes randonneurs n'ont pas grand chose à se mettre sous la dent ces temps-ci, ils piaffent d'impatience en attendant  la Bux Bike le 30 août à Tagolsheim organisée par l'Amicale des Sapeurs Pompiers de Tagolsheim.

Il y aura bien un 13e Tour Alsace, l’an prochain. Francis Larger, patron de la course, l’assure. Il était sûr du contraire il y a peu.

Toute la semaine, la rumeur a circulé : ce 12e Tour Alsace serait le dernier. Cela a bien failli être le cas. Il s’en est même failli de peu.

– Que retenez-vous de ce Tour ?

– Je n’ai jamais vu autant de monde au bord des routes. Les petites communes sont les plus enthousiastes, j’ai déjà des demandes pour l’an prochain. Je le dis sérieusement : j’avais l’intention d’arrêter. Mais quand je vois cet engouement, ce n’est pas possible.

– Vous auriez fait quoi sans le Tour Alsace ?

– J’aurais passé ma retraite avec Diesel et Dodge (ses ânes !). Franchement, dans ma tête, ce Tour était mon dernier. Mais j’ai reçu tellement de messages du cœur, j’ai vu de telles joies populaires…

– Aurez-vous autant d’aides des collectivités locales ?

– Le conseil départemental du Bas-Rhin, on n’avait rien. Avec celui du Haut-Rhin, c’est compliqué, on nous parle de renégocier pour l’an prochain, alors que je voulais demander davantage. On a des aides matérielles, mais je ne peux pas donner à manger aux coureurs avec des porte-clefs !

– Dans les villes moyennes, l’accueil est meilleur…

– Les petites villes ont envie du Tour. Quand le Tour y passe, je vois partout la banane sur le visage des gens. Encore une fois, pour eux, je ne peux pas arrêter. C’est la seule façon que j’ai trouvée de leur amener du plaisir. Le Tour va vers eux, leur apporter du bonheur, avec notre slogan « Alsaciens et fiers de l’être ! »

« Strasbourg, je n’y retourne plus »

Les petites communes nous aident plus. Autour de Dannemarie, les 33 communes veulent une arrivée. Si chacun donne un peu, on aura une belle somme, une belle étape.

– Et les villes plus importantes ?

– Strasbourg, je n’y retourne plus. C’est toujours compliqué, c’est tellement demandé qu’on te snobe. À Colmar, il y a un maire qui aime le vélo et fait tout pour le Tour. Strasbourg, j’y perds de l’argent. Le peu que je touche passe dans le carburant perdu dans les embouteillages. J’adore Strasbourg, mais cette ville n’a pas besoin du Tour Alsace.

Je préfère Bischoffsheim, j’y ai vu le maire avec les larmes aux yeux, il n’avait jamais vu autant de monde. Les gens t’aiment dans les petites villes, dans les grandes tu les embêtes. Mulhouse ? Ils ne sont pas heureux quand on vient, ils ne veulent pas du Tour.

– Pourquoi y avait-il plus de monde cette année ?

– La course est peut-être rentrée dans les habitudes. Les gens commencent à connaître la course. Après douze ans, ça se sait.

– Vous avez déjà quelques pistes pour le prochain Tour Alsace ?

– Sélestat, Colmar, Sausheim bien sûr, Dannemarie, Huningue, Bischoffsheim, pourquoi pas Masevaux, à nouveau, plus une commune dans le coin de Strasbourg. Ce pourrait être Obernai. Haguenau ? Ça me plairait.

« Haguenau ? Ça me plairait »

– Vous faites donc taire la rumeur d’un 12e et dernier Tour Alsace ?

– Il y aura un 13e Tour, il sera bouclé en octobre, avec toutes les étapes. Dans ma tête, elles sont déjà bouclées. J’aimerais aussi faire étape au Lac Blanc. Eux voulaient le Tour de France, ils ne l’auront pas. Trop cher.

– Aurez-vous les partenaires nécessaires pour l’an prochain ? Vous disiez avoir du mal cette année déjà…

– Ce n’est pas parce qu’il n’y a plus d’argent qu’il ne faut plus rien faire. Au contraire, il faut s’arranger pour en gagner plus autrement. Nous, on dit aux partenaires : “Voilà, on a une belle fête, il faut nous aider.” Les idées, elles ne manquent pas, on a juste besoin de plus de moyens.

Pour cette année, je peux encore compenser les partenaires qui ne nous suivent plus. Il y a des gros qui nous ont lâchés. Mais j’avais en tête que c’était le dernier Tour, alors on n’a pas démarché comme il aurait fallu le faire. Maintenant, il faut tout exploser, démarcher davantage.

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