Le "PAMA" : Est un dispositif du Ministère des Transports « Plan d’action pour les mobilités actives » présenté en mars 2014 par l'ex ministre Frédéric Cuvillier. Ceplan a été largement débattu au congrès mondial du vélo Velocity, à Nantes par Alain Vidalies, son successeur secrétaire d’État.
Parmis les mesures phare l'instauration de l'amende pour stationnement très gênant sur les trottoirs les pistes et bandes cyclables.
Le décret contient plusieurs autres mesures qui visent à faciliter les déplacements à pied et à vélo. Elles avaient été discutées courant 2013 et début 2014 par le cabinet du ministre, les services de l’État, le CVTC et les associations représentant les piétons et les cyclistes, notamment la Fédération des usagers de la bicyclette.
Pédaler au milieu de la rue. Désormais, les cyclistes ne sont plus tenus de respecter « le bord droit de la chaussée ». Ils peuvent donc légalement rouler au milieu de la rue lorsqu’elle est en sens unique, ou de la voie lorsque la rue est en double sens. Pour ennuyer les automobilistes qui appuient sur le champignon derrière eux ? Non ! Pour se prémunir d’une ouverture intempestive d’une portière.
Par ailleurs, le décret « Pama » généralise les « double-sens cyclables » dans l’ensemble des voies limitées à 30 km/h, et non plus seulement dans les zones 30. Ainsi, même une rue isolément limitée à 30 pourra être empruntée à vélo dans le sens inverse de la circulation automobile. Là encore, il ne s’agit pas de brimer les automobilistes, mais de favoriser les déplacements à vélo. Et ce type d’aménagement est sans danger, contrairement à une idée reçue.
Les sens interdits, faut-il le rappeler, avaient été imaginés et largement généralisés pour « fluidifier » le trafic automobile. Les autres mesures constituent essentiellement des points techniques et juridiques qui permettent aux services des municipalités de régulariser des pratiques déjà courantes ou de se protéger juridiquement.
C'est pas gagné. Reste désormais aux villes, et le cas échéant aux polices municipales, à verbaliser les contrevenants. Ce n’est pas gagné. Une élue d'une ville de 30000 habitants confiait récemment, sous le strict sceau de l’anonymat : « lorsque je me plains des voitures garées sur les pistes cyclables à l’adjoint en charge de la sécurité, il me répond qu’on ne va quand même pas embêter les gens ».