vendredi, 19 février 2016 16:07

Le plus grand Bike Park Indoor d'Europe " Stride" ouvrira ses portes cet été à Strasbourg

 

Le plus gigantesque Bike Park Indoor d'Europe "STRIDE" ouvrira ses portes à Strasbourg - Cronenbourg cet été . Quelques chiffres 1 200 m² de surface  80 tonnes d'enrobé et quelques 30 000de tonnes de terre on été nécessaire pour tracer les différentes zone de pratqique. Le site disposera de plusieurs zone de pratique : Pumptrack, dirt, espace draisienne pour les enfants, piste typée x-country de 1,5 km et piste équipé de  modules Trail et  Northshore. C'est la société BikeSolutions  qui a été retenue pour réaliser les l'études et le projet .

Lien vers le magazine VOJOMAG http://www.vojomag.com/stride-le-bikepark-indoor-sort-de-terre/

Lorsque Gilles Andres, Laurent Wintermantel et Géraldine Strub découvrent le lieu, cette halle située dans le prolongement du bâtiment « historique » de la gare aux marchandises de Cronenbourg, ils sont impressionnés par son gigantisme. Mais ce n’est pas le coup de foudre. « Nous avons d’abord considéré les poteaux métalliques et les voies ferrées comme des contraintes, avant de les voir comme des atouts.

 

En même temps, l’idée de reconvertir ce site nous séduisait », raconte le premier. Et puis, la surface disponible, 12 000 m2 (un peu plus que la place Kléber), était à la mesure du projet qu’ils imaginaient. Sans parler d’une situation idéale, avec piste cyclable, sortie d’autoroute, tram et bus à haut niveau de service à proximité.

Amis, Gilles, Laurent et Géraldine le sont depuis leurs études. Originaires, respectivement, de Wasselonne, Dinsheim-sur-Bruche et Heidwiller (dans le Sundgau), ils se sont côtoyés sur les bancs et les terrains de l’UFR Staps. Mais le cursus en sciences et techniques des activités physiques et sportives mène (presque) à tout : le premier exerça en tant que conseil en financement lié aux innovations technologiques, le second devint enseignant en EPS, la troisième fut éducatrice sportive, avant de se tourner vers la promotion immobilière…

Voici deux ans, Gilles Andres est licencié. Au cours d’une soirée chez Géraldine Strub et son compagnon Laurent Wintermantel, émerge l’idée de créer un Bike Park en intérieur, le rêve de Laurent. « Je ne connaissais pas, avoue Gilles, j’ai donc effectué des recherches sur Internet, pour voir ce qui se faisait au Canada et aux USA ». Au premier semestre 2014, l’étude de marché est bouclée. En avril de la même année, Gilles et Laurent effectuent un voyage sur le continent américain. Direction Toronto, Syracuse (État de New York), Cleveland et Milwaukee pour visiter des Bike Parks, dont ils interrogent les gérants. « Cela nous a donné une bonne dose de motivation et confirmé dans l’idée que ce type d’équipement était accessible aux familles : elles arrivent le matin, posent leur glacière, font du vélo et jouent à des jeux de société pendant les pauses. Sans devoir se soucier de la sécurité, ou craindre d’égarer quelqu’un sur le parcours », décrivent les associés.

Un investissement d’1,3 million d’euros

Après avoir renoncé à un premier site, au Port-du-Rhin – « où les charges sont trop élevées » – le service du développement économique de l’Eurométropole propose au trio cette halle de la gare aux marchandises de Cronenbourg. Propriété de la SNCF, elle est déjà louée à Urban Soccer (depuis septembre dernier, la société y a ouvert huit terrains de foot en salle), dont les besoins sont nettement en deçà des 26 000 m2disponibles… « Nous nous sommes tournés vers le siège d’Urban Soccer, en région parisienne : la société avait déjà effectué toutes les démarches pour la modification du plan d’occupation des sols, ce qui nous a fait gagner du temps », précisent-ils.

La halle, en effet, était occupée par le Sernam, le service national des messageries (à l’origine, filiale de la SNCF), qui a plié bagage en 2010. Le dossier de modification n°36 du POS (mars 2013), rédigé par les services de la Ville, stipule que « malgré les efforts de la SNCF […] aucun projet n’a réussi à se concrétiser, si bien que l’entrepôt est resté vide […] Face à cette situation, la SNCF a élargi ses recherches à d’autres activités, pas nécessairement en lien avec la logistique, l’artisanat ou l’industrie. » Voici donc « les activités de sport et de loisirs non directement liées aux établissements implantés dans la zone » autorisées sur site.

La chance a continué de sourire aux trois associés : leur projet a également obtenu le soutien de la région Alsace, au titre de l’aide à l’investissement aux équipements sportifs et à l’innovation touristique, considérant que le bikepark pouvait attirer des visiteurs peu présents dans la région, à savoir les 15-25 ans. Un financement non négligeable pour un projet qui représente un investissement d’1,3 millions d’euros.

Lu 5474 fois Dernière modification le samedi, 20 février 2016 15:34