vendredi, 14 septembre 2018 11:08

Plan vélo 2018 ...Olivier Scheider (FUB) il faudra veiller à ce que l'argent soit bien utilisé

Premier plan vélo financé de l'histoire,  l'état Francais s'engage à budgetiser à hauteur de  50 millions d'Euros par ans sur une une durée de 7 ans le plan vélo pour d'honorer l'engagement de la France pour limiter les émanation de CO2. Objectif faire passé les déplacements domicile travail - école effectué à vélo du chiffre  actuel de moins de  3% selon les études à  environ 9% en  2027 ...soit un triplement des déplacements à vélo.

 

Olivier Schneider Président de la FUB (Fédération des Usagers de la Bicyclette) qui globalement admet que globalement c'est une mesure qui va dans le bon sens rappel cependant que les collectivités devront aussi apporter leur soutient en s'engageant au minima à hauteur équivalente. Car l'argent risque de ne pas suffir si on doit financer les infrastructures  urbaine et périurbaine  à finir ou manquante. 

Olivier Scneider au journal de 13.00 sur France Inter : "Il faudra veiller à ce que l'argent soit bien utilisé, je veut bien voir que le verre est à moitier plein mais parmis les mesure on parle également de la formation en milieu scolaire  de 900 000 jeunes ...  "....un est vrai défit !

Des mesures pour favoriser la pratique du vélo chez les Français, derniers de peloton comparés à nos voisins européens. C’est la philosophie du nouveau plan vélo, dévoilé ce vendredi par le Premier ministre Edouard Philippe, la ministre des Transports Elisabeth Borne et le ministre de la Transition écologique François de Rugy. En tout 25 mesures sont prévues, dont voici les cinq principales.

 

Aujourd’hui, moins de 3 % des trajets domicile-travail se font à vélo et 58 % des personnes vivant à moins d’un kilomètre de leur travail s’y rendent en voiture, selon l’Insee. Le gouvernement veut créer un système plus simple que l’indemnité kilométrique facultative créée en 2016. Il va créer une indemnité vélo prise en charge par l’entreprise, sur le modèle de l’indemnité transports en commun.

« On n’est pas dans une logique d’obligation », explique Edouard Philippe dans une interview au Courrier de l’Ouest ?. Ce forfait, facultatif, pourra aller jusqu’à 400 euros par an. L’État de son côté, « en tant qu’employeur, va mettre en place (un) forfait de 200 euros pour l’ensemble de ses agents et ce, à partir de 2020 ».

 

Pour favoriser l’essor de la petite reine, le gouvernement va créer un fond de 350 millions d’euros sur sept ans pour cofinancer des infrastructures avec des collectivités, soit 50 millions par an. Un budget toutefois bien en deçà des 200 millions annuels qu’espéraient les associations de cyclistes. Ce budget servira à financer des ponts ou des tunnels au niveau d’échangeurs autoroutiers ou de rocades pour assurer la continuité des pistes cyclables.

Le plan prévoit également la systématisation en ville des sas vélos, ces espaces réservés aux bicyclettes entre les feux tricolores et une ligne où doivent s’arrêter les voitures. Le double sens cyclable, déjà obligatoire dans les zones à 30 km/h, sera étendu à toutes les rues à 50 km/h en agglomération, sauf en cas de danger avéré. 

Pour lutter contre le vol, chaque vélo, neuf ou d’occasion, sera doté d’un numéro d’immatriculation. Les modalités et le calendrier pour mettre en place cette obligation n’ont pas encore été précisés par le gouvernement.

Pour inculquer la culture vélo aux enfants, chaque élève entrant en 6e devra savoir rouler à vélo en autonomie, prévoit le gouvernement. Des programmes dédiés seront prévus en primaire autour de sa pratique et du code de la route.


 

La France en est à son troisième plan vélo en six ans. Les précédents, en 2012 et 2014, « comprenaient de bonnes idées mais pas d’éléments concrets de mise en œuvre et surtout pas de financement », explique Pierre Serne, président du club des villes et territoires cyclables.

 

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