lundi, 21 mars 2022 20:03

Rue de l’Avenir à fêté ses 40 ans. L’association, née en 1981 à Lausanne, veut reconquérir la rue

Pour que la rue  ne se limite pas au trafic, mais qu'elle redevienne un espace social à partager, aux fonctions multiples . Alors qu’il y a quatre décennies, la Suisse envisageait du bout des lèvres l’aménagement de rares rues résidentielles, les Nations Unies et l’Organisation mondiale de la santé préconisent aujourd’hui la généralisation du 30 km/h dans les villes du monde entier, y compris sur les axes principaux.
Inlassablement, Rue de l’Avenir  a œuvré à ce changement de paradigme. Les villes de Fribourg , Genève et Neuchâtel qui vont passer 75% de leur rue à 30 km/h,  ne font finalement que suivre un mouvement mondial.
Depuis mai dernier, toutes les villes d’Espagne sont passées au 30 km/h généralisé. En janvier, c’était Bruxelles, suivie par Paris. La révolution est venue du Nord. Des Pays-Bas plus précisément où, en 1968, apparaît le premier «woonerf», ou «cour résidentielle». L’idée était d’aménager les rues de manière à donner la priorité aux piétons et de permettre toutes sortes d’activités. Ceci sans bannir la voiture, mais en la remettant à sa place. La revendication est venue des habitants, qui se sont demandé pourquoi on faisait toute la place à la voiture alors qu’auparavant, la rue était un espace de jeu pour les enfants. En Suisse, la première rue résidentielle apparaît à Bâle en 1977. En Alsace les lobbyistes pro automobiles semblent  encore bien actifs pour préserver la place de l'auto. A quand la prise de conscience ?  Faudra t-il un drame pour qu'on entame sérieusement le process de zones interdites aux voitures autours des établissements scolaire et a proximité des résidences seniors?

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