« On n’est jamais à l’abri d’une bonne surprise ». Cet état d’esprit, prôné par Maxime Marotte (BH-SR Suntour), résume bien le sentiment des deux pilotes alsaciens, présents cette semaine aux championnats du monde de VTT cross-country. Le Mulhousien et Perrine Clauzel (Focus/Rotor/Coaching-System.fr), qui ont rejoint Pietermaritzburg (Afrique du Sud) en fin de semaine dernière, ont des espoirs à leur portée lors de ces Mondiaux.

Maxime Marotte a certes été contraint à l’abandon lors de sa dernière course, samedi à Muttenz, mais il n’avait accordé que très peu d’importance à cette épreuve suisse. « On a fini une grosse semaine d’entraînement en vue des Mondiaux, et on a encore réalisé une grosse séance vendredi , faisait-il remarquer. J’étais dans le dur à Bâle, pas super bien, mais je n’ai pas voulu forcer non plus. Il ne reste plus qu’à récupérer. Je suis fatigué mais pas totalement épuisé. »

Le Mulhousien s’élancera dès cet après-midi (16h), avec l’équipe de France, pour l’épreuve de relais. Champions du monde il y a deux ans, et vice-champions l’année dernière, les Français seront forcément attendus. « On aimerait au moins une médaille , avance Marotte. L’or aussi, bien sûr, mais on verra. Dans le relais, ça se joue souvent à quelques petites secondes. En individuel (samedi, 15h), je vise un top 5. Si j’obtiens une place entre la 5e et la 10e , je serai déçu. »

De son côté, Perrine Clauzel peut vraisemblablement viser les mêmes places que Maxime Marotte. Malgré ses bons résultats en Coupe du monde cette saison (11e , 8e et 6e ), elle est dans le doute pour vendredi (13h). « J’aimerais au moins entrer dans le top 10, mais certaines espoirs étaient surclassées en élites toute la saison, et doivent s’aligner avec nous aux Mondiaux, donc je ne sais pas trop où me situer par rapport à elles , résume Perrine Clauzel. Quant au top 5, ce sera difficile. En plus, il devrait pleuvoir. Le circuit est très technique et demande beaucoup d’engagement. Avec la pluie, certains passages devraient être très glissants. Ça ne me dérange pas un peu de pluie, mais je ne sais pas comment il pleut ici. On est quand même en Afrique ! »