A compter du 1er juillet 2021, tous les autocars neufs utilisés pour des services réguliers de transport public routier, à l’exception des services urbains, devront être équipés d’un système pour transporter au minimum cinq vélos non démontés. Cette réglementation, introduite par la Loi d’orientation des mobilités, incite les opérateurs et les collectivités à expérimenter de systèmes d’embarquement. « L’aménagement sur ces deux lignes permet de tester le dispositif. Ce test a été lancé le 8 juin 2020 pour une durée d’un an. Une première évaluation sera réalisée après six mois de mise en œuvre » complète Axelle Astouric. L’évaluation permettra aussi d’analyser la réplicabilité du système. « Nous espérons que ce service fera des émules auprès d’autres collectivités. » Cette expérimentation anticipe la nouvelle règlementation, mais améliore aussi l’interopérabilité entre le vélo et le bus, maillon indispensable pour un système de mobilité complet et inclusif.
Combien ça coûte ?
L’équipement coûte un peu plus de 7 000 euros par véhicule. Ce montant comprend le coût du matériel (fabriqué sur mesure), mais aussi le montage sur le véhicule. . A noter que l’aménagement intérieur supprime quatre places assises (sur un total de 71 places), mais préserve les places PMR via des systèmes de strapontins.