Les politiques et les pratiques cyclables ont fortement augmenté ces dernières années, les services vélo ne sont pas en reste, comme en atteste l’étude d’évaluation des services vélo commanditée en 2020 par l’Ademe. Les services vélo ont enregistré des augmentations à deux ou trois chiffres : de +86 % pour les vélos en location longue durée (VLD) à +320 % pour les aides à l’achat de VAE. On note un engouement particulier pour la location longue durée en raison de la capacité de ces services à se déployer dans des territoires variés, à toucher des publics nouveaux et à générer du report modal.
Il est aujourd’hui largement admis que développer des aménagements cyclables booste la pratique du vélo, mais les services vélo permettent d’initier une pratique et de la pérenniser .
Une enquête réalisé auprès de 13 000 utilisateurs rend compte d’une augmentation du recours au VLS (Vélo en Libre Service) dans les centres villes . Là ou on observe une baisse conséquente du recours à l’automobile est chez les individus qui louent un VAE sur une longue durée (-30 points) et chez ceux qui ont bénéficié d’une aide à l’achat d’un VAE (-32 points).
Les locations longue durée (VLD) obtiennent les meilleurs résultats sur la démotorisation avec 13 % des usagers qui renoncent à l’achat d’une voiture et 12 % qui se séparent d’une voiture.
Les VLD sont mis en place dans tous types de territoires, y compris les moins denses où les mobilités motorisées sont plus importantes. Les usagers du VLD ont des pratiques intenses : 64 % d’entre eux utilisent systématiquement le vélo pour se rendre sur leur lieu de travail ou d’étude et 12 % l’utilisent trois à quatre fois par semaine. Les VLD touchent plus de femmes, de familles avec enfants et d’actifs âgés de de 35 à 55 ans que les vélos en libre-service (VLS).