Journée VTT parfaitement réussie pour les organisateurs de l’EC Colmar à Orbey, à l’occasion de la première manche attendue de la Coupe d’Alsace

Succès populaire d’abord , le nombre de compétiteurs étant en effet à la hausse par rapport aux deux éditions précédentes. Et succès sportif aussi avec des épreuves d’excellent niveau dans toutes les catégories. Une embellie qu’appréciait particulièrement Jean-Claude Blaise, l’enfant du pays et maître d’œuvre de cette belle manifestation. « C’est la plus réussie des trois éditions que nous avons organisées, expliquait-il. Les coureurs sont venus de loin, le circuit proposé a plu. »

Un homme heureux après tous les efforts déployés pour que perdure cette épreuve dans un site totalement adapté à cette pratique. Quant aux compétiteurs, ils surent se montrer à la hauteur des efforts déployés par les organisateurs. Chez les jeunes, Axel Zingle, en gros progrès, dominait la course cadets tout comme le fit Gérard Steible dans la catégorie juniors.

Les spectateurs nombreux purent aussi apprécier l’aisance d’Hélène Clauzel chez les cadettes sans rivale après son succès en Coupe de France dimanche passé. Chez les masters Alain Bernhard et Jean-Claude Blaise (tous deux Team Haas), ce dernier oubliant même la fatigue d’une éprouvante semaine de préparation, dominaient leur catégorie respective.

L’épreuve seniors était attendue. Sur sa lancée des trois victoires précédentes, Laurent Spiesser avait tout de même quelques raisons de se méfier de Harold Flandre (Team Haas) jamais battu d’avance. Dès le départ, on sut que les deux favoris répondraient présent. Dans les difficiles et éprouvantes montées dominant la ville d’Orbey, nos deux gaillards prenaient rapidement le large. Ils allaient faire la course ensemble. Derrière, mais à distance Sarrazin, le coureur de Saint-Dié, toujours sociétaire du club de Cavaillon, était à l’ouvrage. Nicolas Patarin, coéquipier de Laurent Spiesser au sein du Team Batibois de Sainte-Croix-en-Plaine et Antoine Simon (Pédale d’Alsace) étaient en embuscade. Il aura fallu attendre le dernier tour pour que la décision se fasse.

« Dans les montées, précisait Spiesser, je n’étais pas super et si je n’ai pas porté d’attaque, c’est que je n’en avais pas vraiment la force. J’appréhendais même les descentes où Harold est plus à l’aise que moi. » Spiesser trouvait toutefois l’ouverture dans un chemin forestier en montée : « C’était un chemin large. J’ai vissé et j’ai vu qu’Harold restait à distance. J’ai insisté pour éviter un retour dans la descente. Ca a marché mais ce n’était pas évident. »

Quant à son dauphin, il appréciait cette deuxième place, sa bonne humeur ne le quittant pas, tout en reconnaissant la supériorité de son adversaire. Gilles Sarrazin terminait à la troisième place du podium tandis que Simon et Patarin prenaient les places d’honneur. Prochaine manche et retrouvailles à Sainte-Croix-en-Plaine le 21 avril.