Grâce à leur complicité et leur homogénéité, Loïc Keller (à gauche) et Harold Flandre (à droite) ont dominé la Nuit des Gros Mollets. Photos Darek Szuster
L’eau tombée ces derniers temps a rendu le terrain très gras samedi soir lors de la Nuit des Gros Mollets FSGT. Harold Flandre a tenu son rang de favori avec son coéquipier de la SSOL Habsheim Loïc Keller.
La 6e édition de la Nuit des Gros Mollets n’a pas manqué de piment samedi soir à Flaxlanden. Sur un terrain gras à souhait et détrempé, Harold Flandre a assumé son statut de favori avec son coéquipier Loïc Keller qui s’est mis au diapason pour à nouveau mettre leurs noms au palmarès d’une épreuve FSGT, dont ils avaient gagné la première mouture. Les Habsheimois ont autant réalisé une prouesse physique que technique sur un terrain tellement boueux que seule une centaine d’équipages s’est élancée sur les 128 inscrits.
« Le plus compliqué… c’était partout »
« C’était dur, heureusement qu’il y avait ‘Harry’ , souligne Loïc Keller dont c’était la reprise de la compétition. Le plus compliqué… c’était partout. Mais ça fait du bien de rouler à nouveau ». Avec la victoire au bout, on prend davantage le dessus sur l’aspect désagréable des affres de la pluie, qui s’est interrompue après le premier tour, où Harold Flandre, juste derrière Nicolas Patarin, avait lancé son coéquipier. Mais le duo de la SSOL Habsheim a conservé le rythme jusqu’au bout, au point qu’il est le seul à avoir bouclé neuf tours… à 12 secondes près juste avant minuit.
« Nicolas Patarin (5e au final avec Paul Wills) était le plus rapide, mais notre groupe était le plus homogène , précise Harold Flandre. Avec la boue, la chaîne remontait, il fallait tourner avec le bon braquet. Et il y avait une partie de la descente en épingle où on passait à pied à la fin. Finalement, on ne rentrait pas trop dedans physiquement, tellement on était à l’arrache partout. Jusqu’au bout, c’était plus une affaire de concentration ». Et d’ajouter : « Cette course est dans le top 3 des pires conditions que j’ai rencontrées, on s’en souviendra ».
Les postiers mulhousiens Arnaud Galmiche et Mathieu Weber, les dauphins, étaient les seuls avec Flandre et Keller à se lancer dans un dernier tour, qui ne leur a finalement pas été comptabilisé. Le podium est complété par Jules Grosshans du club organisateur du VP Heimbrunn, et Jean Martinez (SSOL Habsheim).
Du côté des mixtes, Marie-Aude Piquard (US Giromagny) et Pierre Hinberger (VTT Woustwiller) ont dominé les débats pour une 13e place au scratch. Sans réelle concurrence, les féminines Marion Pozzi (VC Mollau) et Kelly Nicolas (VP Heimsbrunn) ont bien défendu leur rang avec une 28e position au scratch.
Mais les 100 équipages qui ont bouclé cette Nuit des Gros Mollets ont tout autant de mérite d’avoir bravé les éléments.
le 03/06/2013 à 05:00 Gilles Legeard